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Association loi de 1901, psy·gay·e·s est un réseau de professionnel·le·s qui accueillent la personne dans un engagement de respect.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne a une formation approfondie théorique et pratique apte à créer une compétence de praticien.
Il est passé lui-même par un processus psychothérapeutique approfondi. Cette démarche personnelle est distincte de ses formations, bien qu'elle y participe fondamentalement.
Sa formation et son développement personnel doivent faire l'objet d'une constante régénération tout au long de son adhésion à l'association.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne se maintient dans un système de supervision ou de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne ne doit pas accepter une activité thérapeutique qui porterait atteinte à son indépendance et, notamment, qui l'empêcherait d'appliquer les principes déontologiques énoncés ici.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne, conscient de son pouvoir, s'engage à une attitude de réserve. Il prend garde aux conséquences directes ou indirectes de ses interventions, et, entre autres, à l'utilisation qui pourrait en être faite par des tiers.
Toute information du public (articles, publications émissions radio ou télédiffusées, enseignes, annonces, conférences, documents pédagogiques etc...) doit être faite dans une position de réserve et de décence sur la personnalité du praticien en psychothérapie, sur la nature des soins qu'il fournit et sur les résultats escomptés de la psychothérapie. Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne n'utilise pas ses clients ou son appartenance à l’association à des fins médiatiques.
Seul·e·s les membres adhérent·e·s dont le dossier aura été retenu par le C.A. peuvent se prévaloir de leur appartenance à psy·gay·e·s.
Dès lors qu'il s'est engagé dans un contrat thérapeutique avec une personne, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne s'engage à lui donner personnellement les meilleurs soins.
A cet effet, et s'il estime utile, il fait appel a la collaboration de tiers.
Conscient de la relation très spécifique qui le·la lie à ses patient·e·s, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne observe une attitude de réserve en toute circonstance. La relation thérapeutique crée des conditions de confiance et de dépendance. Il y a abus de cette relation à partir du moment où le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne manque à son devoir envers son·sa client·e pour satisfaire ses besoins personnels.
Toute forme d'abus (sexuel, émotionnel, social ou économique) représente une infraction aux directives déontologiques. L'entière responsabilité incombe au·à la praticien·e en psychothérapie. Tous agissements abusifs dans le cas de la relation thérapeutique constituent une grave faute professionnelle.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne s'abstient de toute relation sexuelle avec ses patient·e·s.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne respecte l'intégrité et les valeurs propres du·de la patient·e dans le cadre du processus de changement.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne se doit d'attirer l'attention du·de la patient·e sur sa responsabilité propre et sur la nécessite d'une coopération active et permanente de ce dernier.
Dans le cadre de sa pratique, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne et le·la patient·e instaurent une règle de non violence sur les personnes et les biens.
Chaque psychothérapeute ou psychopraticien·ne est soumis·e aux règles usuelles du secret professionnel qui s'entend sur tout ce qu'il·elle a vu, entendu ou compris au cours de sa pratique.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne prend toute les précautions nécessaires pour préserver l'anonymat des personnes qui le consultent ou l'ont consulté.
Si des raisons thérapeutiques nécessitent la collaboration avec une personne donnant des soins au thérapisant, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne ne peut partager ses informations qu'avec l'accord du·de la patient·e.
En séance collective, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne prescrit aux membres du groupe une obligation de secret quant à l'identité des participant·e·s et de discrétion sur le déroulement des séances.
En séance de groupe, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne interdit le passage à l'acte sexuel entre les participants. Il informe du caractère particulier et favorisant des liens qui peuvent se créer lors des séances de groupe. Il interdit tout acte physique dommageable aux personnes et aux biens.
Le·le psychothérapeute ou psychopraticien·ne n'est jamais tenu de s'engager dans un processus de soins psychothérapeutique.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne se doit d'assurer la continuité de l'engagement psychothérapeutique ou d'en faciliter les moyens.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne respecte et facilite le libre choix de son·sa thérapeute par le·la thérapisant·e.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne est conscient·e des liens spécifiques mis en place par une thérapie précédemment engagée avec un confrère ou une consoeur. Dans le cas d'une consultation en vue de changer de thérapeute, il facilitera l'analyse de la difficulté qui a surgi.
Le code de déontologie de psy·gay·e·s est public.
Le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne fait respecter le présent code par les personnes dont il est amené à se faire entourer.
Le fait, pour un·e psychothérapeute ou psychopraticien·ne, d'être lié·e à un centre de soins, de formation, à un lieu de vie ou d'appartenir à des structures sociales ou associatives ne saurait porter atteinte à l'application des présentes règles déontologiques.
Aucune pratique ni institution ne pouvant prétendre à l'exclusivité ou à la primauté sur les autres dans la compétence psychothérapeutique, le·la praticien·ne est tenu au devoir de réserve par rapport à ses confrères et consœurs.
Conscient de la spécificité de la psychothérapie et de celle de la médecine, le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne invite son·sa patient·e à s'entourer de toutes les garanties de cette dernière.
Nul n'a le droit, dans un texte informatif ou publicitaire, d'utiliser les noms et titres d'un·e psychothérapeute ou psychopraticien·ne sans son autorisation et son accord écrit.
En matière de déontologie, la commission interne à psy·gay·e·s assurée par le Conseil d'Administration, a un rôle d'information, de prévention, de conseil et d'examen des requêtes.
À la demande de l'intéressé·e, sur plainte interne ou externe, la commission de déontologie assurée par le Conseil d’Administration de psy·gay·e·s est à la disposition du·de la psychothérapeute ou psychopraticien·ne ou du·de la plaignant·e pour examiner cette plainte.
La commission de déontologie assurée par le Conseil d'Administration de psy·gay·e·s statuant sur la valeur du manquement aura pouvoir de délivrer dans l'ordre : un rappel à l'ordre, un avertissement ou de recommander l'exclusion du·de la psychopraticien·ne. En ce qui concerne l'exclusion, elle devra être entérinée par un vote du Conseil d' Administration à la majorité des trois quarts. Le Conseil d' Administration aura pour obligation d'entendre le·la psychothérapeute ou psychopraticien·ne intéressé·e et ses défenseurs éventuels.